IransResilienceJourney_31
Shiraz, Iran. Reverend Nozar Ashrafi officiates a mass in the Anglican Church of St. Simon the Canaanite in Shiraz. This church was built by the Reverend R. Norman Sharp in the late 1930s when he had gone to Persia to spread the Christian word.
Christians have freedom of worship to the extent that there are churches, but they are particularly monitored by the authorities who fear any form of proselytism.
Conversion to Christianity is equivalent to a crime of apostasy, punishable by death in Islam. Iranian converts to Christianity (or born to converted parents) are therefore required to practice their religion in hiding. In 2018, an Iranian court sentenced 12 Christians to one year in prison for holding "criminal" meetings in their homes and inviting Muslims for evangelistic purposes, described as "propaganda activities".
Attending a mass seemed interesting to me during this Iranian journey and he did not make it difficult to locate one of the churches in Shiraz. And as every Sunday, the thirty or so members of the congregation meet for the weekly mass. As a European, I was easily allowed to enter the church compound while my Iranian Muslim guide was denied access. The reverend justified this by the fact that non-Christians were forbidden access.
Under the reign of the Pahlavi before the revolution, the fate of Christians was much more enviable than in many Muslim countries. They had access to all professions (except those of justice, which are inherent to Muslims because of their Koranic basis) and enjoyed complete freedom of worship. The Islamic revolution changed the situation, but the new constitution guaranteed freedom of worship and representation by a deputy of the various Christian churches.
Chiraz, Iran. Le révérend Nozar Ashrafi officie une messe dans lâéglise anglicane de Saint Simon le Cananéen à Chiraz. Cette église a été construite par le Révérend R. Norman Sharp à la fin des années 30â alors quâil était parti en Perse pour répandre la parole chrétienne.
Les chrétiens ont la liberté de culte dans la mesure où il y a des églises, mais les celles-ci sont particulièrement surveillées par les autorités qui craignent toute forme de prosélytisme.
La conversion au christianisme équivaut à un crime dâapostasie, passible de mort dans lâislam. Les Iraniens convertis au christianisme (ou nés de parents convertis) sont donc tenus de pratiquer leur culte dans la clandestinité. En 2018, un tribunal iranien a condamné 12 chrétiens à un an de prison pour avoir tenu des réunions « criminelles » à leurs domiciles et convié des musulmans à des fins évangélisation, qualifiée « dâactivités de propagande ».
Assister à une messe me semblait intéressant lors de ce périple iranien et il ne fit pas compliqué de localise lâune des église de Chiraz. Et comme chaque dimanche, la trentaine de membre d eta congrégation se retrouvent pour la messe hebdomadaire. Comme européen, jâai facilement été autorisé à pénétrer lâenceinte de lâéglise alors que ma guide iranienne, musulmane, sâest vu refuser lâaccès. Le révérend justifiant cela par le fait que les non-chrétiens étaient interdits dâaccès.
Sous le règne des Pahlavi avant la révolution, le sort des chrétiens était nettement plus enviable que dans nombre de pays musulmans. Ils avaient accès à toutes les professions (sauf ceux de la justice, inhérentes aux Musulmans du fait de la base coranique de celle-ci) et jouissaient dâune totale liberté de culte. La révolution islamique a changé la done mais la nouvelle constitution garantissait la liberté de culte et la représentation par un député des différentes églises chrétiennes.