IransResilienceJourney_29
Yazd, Iran. Yazd is the cradle of Zoroastrianism, a monotheistic religion dating back to pre-Islamic Iran.
Three years old, it is still practiced in Iran and around the world by about 175,000 faithful, including 30,000 in Iran. The vast majority live in India, a region where many Zoroastrians fled when the conversion to Islam was imposed in 7th century Persia.
It was while meeting a woman from the community in Yazd that I was invited to attend the prayers of the Azar, the angel who protects the fire. Within a few hours, just under a thousand Zoroastrians came to pray and place offerings on the altar.
Yazd is home to the "Temple of Fire", a Zoroastrian place of worship where, it is said, a flame has been burning continuously for 1500 years. Five times a day, a priest, with his lower face masked with a veil to prevent his breath from extinguishing the flame, feeds the fire with almond or plum wood, reciting ritual prayers. It is also near Yazd that the main holy place of Zoroastrianism is located: the Chak-chak hill, where a cave has been dug where a miraculous spring flows and where, there too, a flame burns without ever being extinguished.
While Zoroastrianism is recognized by the Iranian Constitution and the community is represented by one deputy (out of 290) in parliament, it is recommended that the community not "promote" their religious practice and even less their morals, which differ from Muslims: men and women shake hands, women dress in a colorful way and without necessarily hiding their forms,... things to which they have paid attention in the public space of course. This does not mean that they suffer from ostracism on a daily basis: they work in all fields, share the same schools as Iranian children, attend all public places (except mosques),...
Yazd est le berceau du zoroastrisme, une religion monothéiste datant de l'Iran pré-islamique.
Vieille de trois ans, elle est toujours pratiquée en Iran et dans le monde par environ 175.000 fidèles dont 30.000 en Iran. La grande majorité vit en Inde, région où ont fui de nombreux Zoroastriens lorsque la conversion à lâIslam fut imposée dans la Perse du VIIème siècle.
Câest en rencontrant une femme de la communauté à Yazd que jâai été invité à assister aux prières du jour de lâAzar, lâange protecteur du feu. En lâespace de quelques heures, un peu moins dâun millier de Zoroastriens sont venus prier et déposer des offrandes sur lâautel.
Yazd abrite le « Temple du feu », lieu de culte zoroastrien où, dit-on, une flamme brûle sans interruption depuis 1500 ans. Cinq fois par jour, un prêtre, le bas du visage masqué dâun voile pour éviter que son souffle nâéteigne la flamme, alimente le feu avec du bois dâamandier ou de prunier, en récitant des prières rituelles. Câest aussi près de Yazd que se trouve le principal lieu saint du Zoroastrisme : la colline de Chak-chak, où a été creusée une caverne où coule une source miraculeuse et où, là aussi, une flamme brûle sans jamais sâéteindre.
Alors que zoroastrisme est reconnu par la Constitution iranienne et que la communauté est représentée par un député (sur 290) au parlement, il est recommandé à la communauté de ne pas « promotionner » leur pratique religieuse et encore moins leurs mÅurs, qui diffèrent des musulmans : les hommes et les femmes se serrent la main, les femmes sâhabillent de manière colorée et sans nécessairement cacher leurs formes,⦠choses auxquelles elles ont attentives dans lâespace public bien évidemment. Cela ne veut pas dire quâils souffrent dâostracisation au quotidien : Ils travaillent dans tous les domaines, partagent les mêmes écoles que les enfants iraniens, fréquentent tous les lieux publics (sauf les mosquées),â¦